En cas de baisse intéressante des taux d’intérêt sur les prêts immobiliers ou pour des raisons plus personnelles de baisse de revenus, il peut être judicieux de reconsidérer l’emprunt concédé par sa banque. Pour ce faire, deux options sont possibles : renégociation ou rachat de crédit.
Il ne suffit pas de demander une renégociation de crédit à son banquier pour en bénéficier. Il faut avant tout réunir deux conditions de base. D’abord, le taux d’intérêt auquel on souhaite désormais emprunter doit différer d’au moins un point par rapport à l’ancien.
Autre clause pour solliciter une nouvelle transaction, on ne doit pas tarder à faire sa demande. Mieux vaut s’y prendre tôt, au début du délai de remboursement. De plus, c’est l’établissement bancaire qui a le dernier mot. Le client doit donc inspirer confiance et plaider sa cause : la préparation d’un dossier convaincant est primordiale.
Cette démarche peut donc aboutir favorablement auprès de sa propre banque ou d’un établissement concurrent.
Une fois la renégociation accordée, on peut rediscuter tous les éléments constitutifs du prêt : la durée d’emprunt, le montant des mensualités à payer et les frais. On doit d’ailleurs savoir dès le départ que substituer un nouveau taux d’emprunt au précédent implique des frais de dossier de l’ordre de 500 à 800 euros.
L’assurance souscrite lors du premier prêt sera réexaminée aussi. Qu’il s’agisse d’une assurance-décès ou d’une garantie contre une éventuelle perte d’emploi, le nouveau contrat sera peut-être moins avantageux que le précédent.
La renégociation de crédit implique donc la prise en compte de multiples critères à mettre en perspective.
Le rachat de crédit peut quant à lui concerner plusieurs emprunts. On est en mesure de rassembler en un seul crédit toutes les sommes à rembourser chaque mois et avec un taux modéré. Cette démarche est prise en charge par une société spécialisée qui règle toute la dette des prêts souscrits pour les remplacer par un crédit unique. Le but de l’intervention consiste à réduire le pourcentage de la dette du souscripteur.
Il existe deux sortes de regroupement de crédit. On peut ne regrouper que des prêts à la consommation. En pareil cas, il s’agit donc d’un rachat de crédit à la consommation. Parmi les prêts concernés, on peut citer toutes les variantes du crédit à la consommation : personnel, auto, travaux, loisirs, etc … Même les sommes dues au fisc peuvent être rachetées et remboursées selon les nouvelles modalités. L’échéance de paiement varie selon les cas entre 5 et 12 ans.
Le rachat de crédit hypothécaire est la deuxième option : ce dernier peut régler un prêt immobilier avec les crédits à la consommation. L’établissement prêteur devient alors créancier hypothécaire. En cas de non paiement par le souscripteur du prêt, il peut exiger la vente du bien immobilier concerné.
Il est donc nécessaire de peser le pour et le contre avant de remettre en question son crédit.